L’agribusiness, une approche peu connue sur le terrain

L’agribusiness,
une approche peu connue sur le terrain

 

Thèmes

Agriculture éco-climatique,
    engagement communautaire
développement économique des communautés

Contexte

2008 - 2013. Village Lakes State, Soudan du Sud.

Cultures vivrières de plein champ au sein d’une coopérative de 100 membres – 1200 bénéficiaires, dans des sols d’alluvions.

La coopérative cultive 40 ha par elle même et 40 ha supplémentaires en faisant appel à une main d’oeuvre externe pour le débroussaillage, le labour et les semis.

Présence d’une saison des pluies beaucoup plus pluvieuse qu’avant qui engendre une pousse anormale des mauvaises herbes.

TOTAL est intéressé à mener des actions auprès de cette communauté dans le cadre de son programme sociétal.

Problématique

Il n’y a pas assez de main d’œuvre au sein de la coopérative pour faire face aux 80 ha cultivés, ni d’argent pour continuer à payer une aide extérieure. 40 ha sont envahis de mauvaises herbes qui étouffent les cultures.

La coopérative va perdre la valeur de 40 ha nettoyés, labourés et semés soit 8000 USD.

Solutions mises en place

  • Formation des encadrants techniques de la coopérative à une approche agrobusiness.
  • Calcul de la perte financière générée par l’abandon forcé des 40 ha trop envahis.
  • Mise en place d’un autre montage financier pour les saisons à venir.

Résultats

  • Le bénéfice des cultures de la saison sèche, n’est pas réinvestit dans une augmentation des domaines cultivés en saison des pluies, mais est gardé. Les terrains vivriers de la saison des pluies restent à 40 ha.
  • Les cultures vivrières sont menées jusqu’à leurs récoltes, entièrement assurée par les membres de la coopérative (pas d’appel à une main d’oeuvre externe pour des surfaces supplémentaires comme dans le passé).
  • L’argent non investit dans les surfaces supplémentaires est utilisé pour l’achat des semences pour la saison sèche.
  • Celles-ci ne sont donc plus achetées avec la vente des récoltes vivrières, qui se pratiquait en fin de récoltes de celles-ci, au plus bas des cours.
  • Les récoltes vivrières sont stockées (maïs en grain), puis vendues après plusieurs mois, quand leurs cours sont élevés.
  • La coopérative a multiplié par 1,75 ses profits avec moins de travail.
  • Augmentation des possibilités de transformation, vu la qualité du lait.